AFFICHE TOURISME PAQUEBOT CNM KAIROUAN ALGERIE TUNISIE BALEARES Pieds-Noirs CGT

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Pas de copie - pas de repro. (ON LINEN - LINEN BACKED in our own studio). 100 CM X 63 CM.

(+ 4 cm de marge d'entoilage, idéal pour encadrement). (+ 4cm linen backing margin, for framing). Vous pouvez nous contacter pour la sauvegarde de vos affiches. Le Kairouan est un paquebot.

Opéré par la compagnie de navigation mixte. Construit à partir de 1939, sabordé. Il entre en service en 1951.

Il participe aux liaisons entre l' Algérie française. Notamment lors de l'exode des Pieds-noirs, puis continue de relier l' Afrique du Nord.

À la France jusqu'en 1973 et sa démolition en 1974. C'est à la fois un paquebot et un cargo. Et est long de 142. Sa vitesse est de 24 nouds, avec des pointes à 27. Non terminé, il est coulé en. Par les Allemands pour bloquer le port de Toulon. Son renflouement échoue en 1946 mais réussit l'année suivante et le Kairouan est achevé en 1950.

Il inaugure sa première traversée méditerranéenne en mars 1951. Pendant son service, il relie Alger. Pendant la guerre d'Algérie. En mai-juin 1962, il transporte 54 000. Il continue ses liaisons après l'indépendance jusqu'à son retrait en 1973.

Il est démoli en Espagne. Un paquebot hors du commun.

Il y a cinquante ans se déclenchait en Algérie une " rébellion " qui devait se terminer sept ans plus tard par l'exode massif des " Pieds noirs " et d'une infime partie des musulmans qui désiraient rester Français. L'armement marseillais " La Compagnie de Navigation Mixte ", C. S'est particulièrement distingué lors de cette évacuation. C'est de lui, et de l'un de ses navires dont nous parlerons ici. Tout d'abord, pourquoi ce nom de " Navigation Mixte "?

Non pas, comme on pourrait le croire, parce que ses navires prenaient aussi bien du fret que des passagers, mais parce qu'elle fut créée, sous l'égide de l'armement marseillais TOUACHE, en vue de la construction de navires à voiles et à vapeur. Au moment où l'hélice fut reconnue comme moyen propre à la propulsion. Le premier navire commandé fut le " Du Tremblay "; (quelques prédécesseurs italiens : Ferdinando et Royal Ferdinand, mais c'étaient des navires à roues, donc peu manouvrant et surtout vulnérables par gros temps). La construction en fut confiée aux " Forges et Chantiers de la Méditerranée " à La Seyne-sur-Mer.

La Mixte resta l'un des clients les plus fidèles des chantiers seynois, jusqu'à la création de La Compagnie Générale Transméditerranéenne en 1969, le dernier navire construit pour son pavillon étant l'AVENIR. Dans la longue liste des navires construits pour son compte à La Seyne en particulier la remarquable série des El Mansour, El Goléa, El Djezaïr, etc. , le KAIROUAN mérite que l'on s'intéresse un peu plus longuement à lui. Conçu et commandé début 1939, sa vitesse de 25 nouds.

Devait lui permettre de faire la traversée Marseille-Alger en une nuit, ce qui lui valut, mais bien plus tard, son surnom de " Paquebot d'une nuit ". Là n'est pas toutefois ce qui peut le caractériser. Le principe et les avantages de la propulsion électrique avaient été mis en évidence sur le paquebot NORMANDIE de la Compagnie Générale Transatlantique : elle permet en effet de s'affranchir de la contrainte d'avoir la source de puissance (turbines) au même niveau et dans l'alignement des hélices, de supprimer la (ou les) turbine de marche arrière, le réducteur à engrenages entre turbine(s) et ligne(s) d'arbre(s), enfin la puissance totale reste disponible en marche arrière, le renversement de marche étant aussi plus rapide. La propulsion du NORMANDIE était en courant continu.

Pour le KAIROUAN, il fut décidé d'opter pour l'alternatif à fréquence variable en 3300 Volts, ce qui, pour l'époque, était assez audacieux. L'ensemble de l'appareil propulsif comprenait donc deux moteurs synchrones de 8900 kW à environ 190 tours/minute, alimentés chacun par un turboalternateur, avec, bien entendu possibilité de permutation ou d'alimentation des deux moteurs par un seul des deux groupes générateurs. L'inversion du sens de marche se faisait par inversion de deux des phases, l'excitation des moteurs synchrones coupée, redémarrage en asynchrone et ré excitation ; le temps nécessaire était de l'ordre de quelques secondes, contre un minimum d'une vingtaine en propulsion classique. Ces caractéristiques permirent au KAIROUAN de " battre " des navires dont la vitesse de pointe était légèrement supérieure, mais qui n'avaient pas ses qualités manouvrières lors de l'appareillage et de l'accostage.

Ce n'est que dans les années 80 que ce type de propulsion fut repris pour un paquebot de croisière pour un armement monégasque, aujourd'hui disparu. Pour le reste, le KAIROUAN, assez luxueux au demeurant, ne se distinguait guère des autres navires de son époque si ce n'est par un détail : sa coque blanche et ses ouvres vives peintes en vert. Donc, conçu en 1939, le KAIROUAN ne fut mis en service qu'en 1951! Entre-temps, il eut quelques aventures sortant plus ou moins de l'ordinaire. La déclaration de guerre provoqua, bien évidement, du retard dans le déroulement de la construction, et le lancement n'eut lieu qu'en janvier 1942. Dans un premier temps, les Allemands autorisèrent la poursuite des travaux. Sans doute avaient-ils l'intention d'utiliser ensuite le navire à des fins plus ou moins militaires.

Puis, ils changèrent de politique, et les travaux furent interrompus, le navire quittant le quai d'armement des F. Pour être amarré, fin mars 1943, sur un coffre dans le port de La Seyne.

Il n'y restera pas longtemps : le 1er avril!!! Il rompt sa chaîne et part à la dérive. Rapidement rattrapé, il est ramené à quai, puis à nouveau mis sur coffre. Avec la complicité de maître " Mistral ", il réitère une semaine plus tard, et cette fois va s'empêtrer dans les filets anti-sous-marins qui barrent la passe.

Pour ceux qui connaissent la rade de Toulon, c'est vraiment un exploit que d'être, sans personne à bord, allé embouquer la passe. Alors que des remorqueurs tentent de le dégager, l'une des mines magnétiques du dispositif de fermeture de la passe explose : deux des remorqueurs coulent immédiatement, deux autres sont gravement endommagés. Quant au KAIROUAN, il est libéré des filets et prend tranquillement la direction de GIENS ce n'est pas tout droit!

Enfin rattrapé, il est ramené à quai aux F. Le 15 août 1944 a lieu le débarquement de Provence. Deux jours après, les Allemands essaient de bloquer la passe du port de Toulon en y coulant des navires. Ils sabordent d'abord un paquebot italien, le VIRGILIO, puis le KAIROUAN.

Celui-ci, au lieu de couler bien sagement, va s'appuyer par son arrière sur le VIRGILIO, l'avant sur le fond et s'inclinera sur le flanc d'environ 45 degrés : la passe restera praticable. Après la Libération, alors que la Marine Nationale souhaite découper et détruire à l'explosif les coques qui obstruent la passe, le Président de la Mixte, M. Édouard De Cazalet, finit par obtenir, grâce à son acharnement, que le KAIROUAN soit renfloué. Un contrat est donc signé en février 1945 avec la société Serra et les travaux commencent, non sans maintes difficultés du fait de la pénurie de matières. Il fallait, entre autres choses fabriquer d'énormes flotteurs pour redresser puis soulager l'épave.

Enfin, en juillet 1946, les travaux préparatoires commencent, les flotteurs sont en place et la date du 26 est retenue pour redresser le navire. Dans la nuit du 25 au 26, le KAIROUAN, de son propre chef, se remet d'aplomb.. Tout semble devoir se dérouler maintenant sans problème majeur, mais le ponton sur lequel se trouve le matériel, et en particulier les gros compresseurs d'air, coule. Enfin, les difficultés de remplacement résolues, le navire est " à flot " le 27 septembre, et il est remorqué vers des fonds permettant de ramener le tirant d'eau à une valeur autorisant l'entrée dans le bassin de radoub, quand, sans doute à la suite d'une fausse manouvre, le KAIROUAN retombe sur le fond et une nouvelle brèche s'ouvre sur son arrière. Un nouveau contrat est signé en mai 1947 avec la Société Auguste Marcellin et les travaux reprennent en juin.

Cette fois, la série des gros " pépins " est terminée, et le 10 novembre, le KAIROUAN est à sec dans le bassin Vauban dans l'Arsenal de Toulon, la coque peut être nettoyée et réparée. Les Forges et Chantiers de la Méditerranée étant surchargés de travail du fait de la reconstruction de la Flotte, le navire sera remorqué le 22 juin 1948 vers les Chantiers Navals de La Ciotat pour y être remis en état et terminé. Les matières premières étant encore rares, il fallut, entre autre, récupérer le cuivre et les tôles des machines électriques pour en refaire des neuves... L'achèvement était prévu pour le printemps 1950, mais, du fait du long séjour dans l'eau de mer, bien des difficultés surgirent et les travaux prirent du retard.

Surcroît de malchance, le 26 mai, un incendie se déclare et détruit la passerelle et tout le pont des officiers. Le KAIROUAN ne fut finalement terminé qu'en juillet 1950, et sa mise en service eut lieu début 1951, car il fallut entre-temps changer les hélices, sources d'importantes vibrations. La suite de l'histoire du KAIROUAN sera celle de la plupart des paquebots, émaillée d'incidents ou d'avaries plus ou moins graves, mais somme toute ordinaires. Après 1962, le trafic vers l'Algérie indépendante fut considérablement réduit.

Le KAIROUAN fut alors utilisé pour des croisières en Méditerranée ; cependant, conçu pour des voyages courts, il rencontra des problèmes de réapprovisionnement en combustible. Néanmoins, il resta en service, toujours sous pavillon de la " Mixte " jusqu'en 1973, faillit être acheté par un armateur japonais, mais finalement fut vendu à un chantier de démolition espagnol. Le dépeçage commença début 1974. Cet item est dans la catégorie "Collections\Calendriers, tickets, affiches\Affiches pub: anciennes". Le vendeur est "posterstudio-france" et est localisé dans ce pays: FR.

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