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Le jardin de sa villa de Marrakech deviendra le jardin Majorelle. Jacques baigne, dès son enfance, dans le courant art nouveau. De l'École de Nancy. Il accompagne fréquemment son père dans ses ateliers. Il s'inscrit en 1901.
À l'École des beaux-arts de Nancy. Jacques Majorelle séloigne peu à peu de Nancy et de son père. Il préfère devenir peintre et part à Paris. Il s'inscrit à l Académie Julian.
Où il suit des cours à l'atelier de Schommer. Il expose en 1908 à Paris. À la Société des Artistes Français. Souffrant d'une maladie pulmonaire, il recherche les climats chauds et secs ; en 1910, il découvre l Égypte. Réformé à cause de sa maladie, il ne participe pas à la Première Guerre mondiale. Il donne l'année suivante une première exposition dans le hall de lhôtel Excelsior , à Casablanca. L'atelier de Majorelle à Marrakech. Il épouse Andrée Longueville, née à Lunéville. Et arrivée avec lui au Maroc. Puis, il fait sa première expédition dans le sud du pays. Il publie à son retour Carnet de route dun peintre dans lAtlas et lAnti-Atlas , journal relatant son périple.Il peint le plafond de l'hôtel La Mamounia. En 1922, il acquière une palmeraie.
Au nord-ouest de la médina. De Marrakech et fait appel, en 1929, au cabinet d'architectes Robert Poisson et Paul Sinoir pour la construction d'une "villa atelier" qui rappelle le style de Le Corbusier. Alternant entre le traditionnel inspiré du Maroc avec une architecture mauresque. (les fenêtres et le sol), et le moderne érigé dans un style Art déco.En vogue à cette époque. Il implante dans le jardin de nombreuses espèces : orangers, cocotiers, bananiers, yuccas, jasmins, bananiers, bougainvilliers, fuchsias, cactus et agaves. Il y aménage des bassins, jets deau, pergolas et allées. Son père meurt à Nancy. Et Jacques poursuit son exploration de l Atlas.
Il peint sa villa de couleurs vives, dominées par un bleu outremer. Auquel il donne son nom. Il ouvre son jardin au public. Il est amputé dun pied à la suite d'un accident de voiture.
Puis se remarie en 1961. Il meurt à Paris, ville où il a été rapatrié à la suite d'une fracture du fémur. Il est inhumé à Nancy au cimetière de Préville.
Au côté de son père. Il cherche à réinventer l'orientalisme, s'éloignant de la recherche d'exotisme au profit de l'authenticité, notamment dans son travail sur l'Atlas.
Il s'intéresse particulièrement à l'aspect médiéval des sites qu'il visite, comme le montre son recueil de 1930, Les. Kasbah de l'Atlas marocain.
Au début des années 1930, il produit des nus de personnes Noires son trait est aussi précis que celui d. Mais ce qui fait leurs succès, c'est le traitement des couleurs cuivrées de la peau, grâce à l'utilisation de poudres métalliques rehaussant la peinture. Ces peintures le rendent célèbres à Paris, où elles s'intègrent dans une mode plus vaste qui célèbre. Le travail pictural et urbaniste de Jacques Majorelle s'inscrit dans le projet du maréchal Lyautey. « construire un monde nouveau ». La villa et le jardin Majorelle aujourd'hui.Découvrent le Jardin Majorelle en 1966, au cours de leur premier séjour à Marrakech. Ils achètent la propriété en 1980. Les nouveaux propriétaires décident dhabiter la villa de lartiste, rebaptisée Villa Oasis , et entreprennent dimportants travaux de restauration du jardin pour « faire du jardin Majorelle le plus beau jardin, celui que Jacques Majorelle avait pensé, envisagé ».
Latelier du peintre est transformé en un musée berbère ouvert au public, avec une exposition duvres Haute couture. De la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. Mur peint en bleu Majorelle. Ce bleu intense, légèrement violacé, inspire la détente, la relaxation, utilisant à cet effet sa légère teinte de violet pour adoucir sa couleur, et ainsi engendrer une nuance plus douce.
Un marchand de couleurs a vendu un pigment spécifique. Le pigment minéral Bleu de Majorelle. On trouve encore en peinture pour la décoration. En vernis à ongles on trouve un. Le Maroc par Marseille , affiche (1926). Les Kasbahs de l'Atlas , portfolio en 520 exemplaires, édition de Lucien Vogel chez Jules Maynial (1930).Musée des beaux-arts de Nancy. Le Souk des tapis (1924), huile sur toile 80 × 103. Ighil N'oro, Le Mellah. (1922), huile sur carton 52 × 63.
Ito et Zara (vers 1935), technique mixte et rehauts. Métalliques 70,7 × 53,5. Musée de l'École de Nancy. Le Carré de choux (1904), aquarelle et technique mixte sur papier marouflé sur bois 58 × 75.
Portrait de Louis Majorelle (1908), huile sur toile 111,7 × 82,2. Maisons roses (1908), huile sur bois 46 × 55,5. La Lessive à Santa Margarita. (1909), huile sur bois 46 × 55. Venise, porte gothique (1909), huile sur bois 56 × 46,5. Marg, Égyptiennes (1912), huile sur toile 162 × 130. Les Porteuses d'eau (vers 1914), eau-forte 42 × 57,5. Le Maroc, le Grand Atlas, vallée d'Ounila (1923), affiche, chromolithographie 100 × 63.Société de géographie du Maroc, Kasbah de Tamdart (1928), affiche, chromolithographie 100 × 63. (chevalier en 1929, officier en 1957). Officier de l'Ouissam alaouite.
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